RECTO (Évangile selon Jean 18, 31-33)
( Les caractères gras sont les caractères
qui apparaissent sur le fragment. )
« ΟΙ ΙΟΥΔΑΙΟΙ ΗΜΙΝ ΟΥΚ ΕΞΕΣΤΙΝ ΑΠΟΚΤΕΙΝΑΙ
OYΔΕΝΑ ΙΝΑ Ο ΛΟΓΟΣ ΤΟΥ ΙΗΣΟΥ ΠΛΗΡΩΘΗ ΟΝ ΕΙ-
ΠΕΝ ΣHΜΑΙΝΩΝ ΠΟΙΩ ΘΑΝΑΤΩ ΗΜΕΛΛΕΝ ΑΠΟ-
ΘΝHΣΚΕΙΝ ΕΙΣΗΛΘΕΝ ΟΥΝ ΠΑΛΙΝ ΕΙΣ ΤΟ ΠΡΑΙΤΩ-
ΡΙΟΝ Ο ΠIΛΑΤΟΣ ΚΑΙ ΕΦΩΝΗΣΕΝ ΤΟΝ ΙΗΣΟΥΝ
ΚΑΙ ΕΙΠΕΝ ΑΥΤΩ ΣΥ ΕΙ O ΒΑΣΙΛΕΥΣ ΤΩΝ ΙΟΥ-
ΔAΙΩN»
(Traduction pour comparaison seulement)
31 LES JUIFS LUI DIRENT :
IL NE NOUS est pas permis de mettre
QUELQU'UN à mort. 32 C'était
AFIN QUE S'ACCOMPLISSE LA Parole
que Jésus avait dITE, POUR INDIQUER de quelle
mort il devait MOURIR. 33 Pilate rentra dans
le préTOIRE, appela Jésus
ET LUI DIT :
Es-tu le roi des JUIFS ?
VERSO (Évangile selon Jean, 18, 37-38)
« ΒΑΣΙΛΕΥΣ ΕΙΜΙ ΕΓΩ ΕΙΣ TOΥΤΟ ΓΕΓΕΝΝΗΜΑΙ
ΚΑΙ (ΕΙΣ ΤΟΥΤΟ) ΕΛΗΛΥΘΑ ΕΙΣ ΤΟΝ ΚΟΣΜΟΝ ΙΝΑ ΜΑΡΤY-
ΡΗΣΩ ΤΗ ΑΛΗΘΕΙΑ ΠΑΣ Ο ΩΝ EΚ ΤΗΣ ΑΛΗΘΕI-
ΑΣ ΑΚΟΥΕΙ ΜΟΥ ΤΗΣ ΦΩΝΗΣ ΛΕΓΕΙ ΑΥΤΩ
Ο ΠΙΛΑΤΟΣ ΤΙ ΕΣΤΙΝ ΑΛΗΘΕΙΑ ΚAΙ ΤΟΥΤO
ΕΙΠΩΝ ΠΑΛΙΝ ΕΞΗΛΘΕΝ ΠΡΟΣ ΤΟΥΣ ΙΟΥ-
ΔΑΙΟΥΣ ΚΑΙ ΛΕΓΕΙ ΑΥΤΟΙΣ ΕΓΩ ΟΥΔEΜΙΑΝ
ΕΥΡΙΣΚΩ ΕΝ ΑΥΤΩ ΑΙΤΙΑΝ»
37 je suis roi. Voici POURQUOI JE SUIS NÉ
et voici pourquoi je suis venu dans le MONDE:
POUR RENDRE témoignage à la vérité.
Qiconque est DE LA VÉRITÉ écoute ma voix.
38 Pilate LUI DIT : Qu'est-ce que la vérité ?
Après avoir DIT CELA, il sortit de nouveau
pour aller vers LES JUIFS et leur dit :
Moi, je ne trouve AUCUN FAUTE en lui.
Pourquoi ce fragment a-t-il tant d’importance?
1) Se joignant à des milliers d’autres fragments et manuscrits, « Papyrus 52 » atteste que le texte original de la Bible a été transmis avec exactitude.
Le texte de ces extraits est presque identique au texte de nos bibles actuelles.
2) il prouve l’existence et la diffusion de l’Évangile de Jean composé à Éphèse
vers l'an 90-100 AD. On l'a découvert traduit en grec copte, en Égypte approximativement 30 ans plus tard puisqu'il a été daté autour de 125 AD.
3) La propagation de l'évangile était en pleine expansion car déjà l'évangile de Jean était transmis loin de son lieu d'origine.
Dans son livre « La Bible arrachée aux sables », Werner Keller arrive à cette conclusion, « Ces vieux manuscrits donnent la réponse la plus convaincante à tous les doutes concernant la transmission non falsifiée des textes bibliques. »
